Les Haïtiens sont à bout de nerfs, ne sachant plus vers qui se tourner. Une large majorité d’Haitiens espérait que leur situation s’améliorerait avec l’arrivée des troupes étrangères en Haïti. Ils aspiraient à un changement radical face à une situation qui perdure depuis trop longtemps, engendrant une insécurité croissante, insupportable et incontrôlable.
À ce jour, rien ne fonctionne dans le pays, et personne n’est épargné par le malheur qui les menace tel une épée de Damoclès. Les habitants, fils et filles d’Haïti, se sentent perdus. Des milliers de citoyens tentent de fuir Port-au-Prince pour sauver leur vie, mais, à leur grand désespoir, cette vague d’insécurité ne cesse de s’intensifier. L’insécurité s’est répandue comme une fumée de poudre, omniprésente, rendant la situation véritablement intenable. Haïti est devenue une jungle où la vie est presque impossible.
Le contingent international armé, dirigé par le Kenya, est devenu presque invisible, et sa mission semble irréalisable. Dans ce climat insurmontable, le président du Conseil électoral d’Haïti, M. Fritz Jean, a été contraint d’agir pour atténuer la souffrance de cette population en détresse. Après une immense marche de protestation où des milliers d’Haitiens désespérés ont envahi les rues pour exprimer leur mécontentement et demander la démission du Conseil, M. Fritz Alphonse Jean a décidé d’inviter la BSAP, une brigade de surveillance, à collaborer avec la Police Nationale et l’armée d’Haïti pour éradiquer les fauteurs de troubles et les bandits.
On dit souvent que parfois, le malheur peut avoir des aspects positifs. Bien que la BSAP puisse être utile, elle n’est pas toujours bien perçue par beaucoup en raison de son lien avec l’ancien sénateur élu de la Grande Anse, M. Guy Philippe. Par ailleurs, un ancien haut gradé a fait son retour sur la scène politique haïtienne : M. Dimitri Hérard, l’ex-chef de la sécurité du Palais national. Ses nouvelles ambitions politiques restent floues pour l’instant, mais des rumeurs circulent selon lesquelles il viserait à s’emparer des rênes du pouvoir et qu’il bénéficierait du soutien du nouveau président américain.
Pendant ce temps, la tragédie se poursuit en Haïti : la mort, le désespoir, la misère et l’insécurité s’intensifient chaque minute. Haïti est au bord du gouffre. Combien de temps faudra-t-il encore pour que la paix refasse surface? Le pays retrouvera-t-il un jour sa vitalité ? Seul l’avenir nous le dira, alors que notre bateau semble à la dérive. Haïti parviendra-t-elle à sortir de ce marasme, de cette situation désastreuse qui menace son existence même ?
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